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Isoa s'en va-t-en guerre

Wiki d'une campagne légendaire

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NOVOCENTO

"Novocento est un jeune homme qui sort à peine de l'adolescence. Artiste précoce, il a mené une vie bornée de sévices qui le marquèrent à jamais. Si Novocento devait raconter son histoire, il le ferait à peu près en ces termes : "

Novocento, tout court.

C'est le nom du bateau qui m'a ammené en Dorkadie, ou plutôt du bateau dans lequel je me suis caché après ma fuite.

C'est aussi le nom du bateau qui a vu naître le début de ma nouvelle vie... il était logique que ce nom prenne la place de l'ancienne intitulation que l'on m'avait imposé.

Né en captivité dans la demeure d'un seigneur aussi riche que déviant quelque part en Capharnaum, j'ai servis comme de nombreux enfants à assouvir les fantasmes malsaints de quelques fous.

La cage était dorée et confortable, mais cette vie d'esclave n'avais pas de sens.

Le seul échappatoire était dans les spectacles de musique des troupes de passage.

Ces moments trop courts précédaient malheuresement des soirées cauchemardesques ou je fus l'objet sexuel de quelques porcs richissimes.

Une nuit, encore enfant, au cours d'une des "soirées" organisé par mon maître, que j'ai seulement connu sous le nom de Rouge, j'ai poignardé un des ses convives pendant qu'il me malmenait.

Et j'ai pris la fuite. Le maître m'écorcherait vif s'il me retrouvait un jour... J'ai alors atterris en Dorkadie, une splendide région où l'esclavage est interdit.

Errant sans but dans ma nouvelle vie, entre musique, peinture et art en tout genre, la drogue est devenue essentiel pour échapper à ce sombre passé. Elle m'a permis de panser quelques souvenirs douloureux et aujourd'hui elle fait partie de ma vie...

Ce qui est un problème d'approvisionnement devenu quotidien. Heureusement la musique est en plus d'une passion, un bon gagne pain !

J'ignore l'âge que j'ai, mais j'ai depuis au moins deux années du poil au menton.

J'ai aussi appris à jouer du couteau, de l'escamotage.

Sous cet enthousiasme encombrant se cache de nombreuses dépressions et lacérations au poignet dues à de nombreuses tentatives de suicide.

Ne pouvant faire le mal, je ne me considère pas comme bon, à cause des nombreuses combines et escroqueries qui parsèment ma courte vie.

Je n'ai aucune compassion pour les pauvres gens, leur mal n'est rien comparé au mien, que ces gens n'attendent rien de moi.

Peut être que cette vie d'errance trouvera un sens prochainement qui sait ?

 

En attendant, je vais refermer ce journal et me sustenter de cette pomme bien juteuse ! Je suis toujours sur le quai de Magisterium en Occidentine où j'ai brillament donné 2 spectacles pendant la foire annuelle. Aujourd'hui je rentre chez moi en Dorkadie."

 

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Sirva Liadon

Sirva Liadon est né il y a près de 90 ans à Nir Manel, la terre ancestrale des hauts elfes située à l'extrême Est de l'Isoa. Cette contrée est connue pour son enclavement traditionnel et son éloignement volontaire des us et coutumes des régions environnantes. Ainsi, Sirva a grandi au milieu des siens jusqu'à l'âge de 13 ans en s'abreuvant des enseignements magiques que les éducateurs elfes partageaient avec passion. Sirva n'a grandît qu'avec de majestueux elfes de la lune et du soleil, ce qui engendra chez lui un fort sentiment d'orgueil et d'appartenance.


Cependant, Sirva ne montrait que peu d'intérêt pour les arcanes de magie classique. Flegmatique mais rapidement obsédé par la possesion de grands pouvoirs, il ne montrait de l'attirance que lorsque ses maîtres, obligés de ne pas omettre certaines formes de puissance, racontaient des histoires sur la magie controversée, prohibé par une la majorité de sa communauté en raison de la violente répression dont elle est l'objet depuis le Cataclysme.


Mais cette existence n'allait pas durer, pourtant en partie préservée pendant le Cataclysme, la communauté de Sirva n'a pas survécut aux invasions barbares venuent de Krek'Kaos. Ce fût un véritable massacre et seul quelques groupes de survivants parvinrent à fuir.


Sirva s'en alla avec un groupe de jeunes elfes mené par l'un des maîtres de Nir Manel. Mais maheureusement pour Sirva, ce maître qui le détestait depuis toujours pour son intérêt pour la sorcellerie l'expulsa avec violence du groupe sans que personne ne s'y oppose ou ne lui offre le moindre geste de sympathie. Sirva était déjà marginalisé, le jeune elfe était seul pour la première fois de sa vie.


Mais sèche donc tes larmes lecteur.


Moins fermé aux autres races et coutumes que ses congénères, Sirva s'adaptait au monde à une vitesse phénoménale aidé par une sociabilité naturelle et une intelligence largement au dessus de la moyenne.


Il continuait d'apprendre la magie dans l'espoir d'y déceler les aspects les plus sombres et les plus puissants.


Pourtant doué pour se faire apprécier, ses rencontres, agréables ou non, n'étaient qu'éphémères, il n'était pas prêt d'accorder sa confiance à nouveau, il ne le serait peut-être jamais plus mais il ne manquait pas d'ingéniosité pour apprendre par lui même ou par des mages complaisants ce qu'il lui manquait de savoir magique.


Après de longues années de pérégrinations et âgé aujourd'hui 85 ans, voila maintenant 30 ans que Sirva s'occupe paisiblement à Capharnanaüm, laissant filer un temps qui lui semble à la fois succint et éternel.


Mais il est temps que cette partie de sa vie s'achève, il faut partir en route pour l'aventure...
 

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Engilianth

Je vivais encore récemment dans les forêts au Nord d’Agalanthe (cf. carte). Dans ces lieux sacrés, mes ancêtres ont su résister lors de l’expansion du Califat de Thérème avant et pendant la guerre avec la Dorkadie. Mes semblables ont défendus ces forêts sacrées de plusieurs menaces de l’armée du califat. Les Forêts les ont à leur tour protégés et nourris. Les stratégies de « confinement» des généraux Agalenthéens puis le cataclysme n’ont eu que pour effet de renforcer nos liens avec Ehlonna, la Déesse des forêts et Corellon Larethian, le Dieu protecteur et préserveur de tout ce qui vit. Leurs voies nous ont aidées dans ces temps obscurs à trouver en ces lieux et en nous-même ce qu’auparavant nous allions chercher ailleurs.

Mais revenons à mon histoire: J’ai été élevé au sein d’Ehlonethian, la sainte forêt sanctuarisée du NordOuest de la région, qu’aucun dégénéré d’Agalanthe n’ose désormais fouler de ses vils pieds depuis près d’un siècle. Dans La communauté Elfique de ces terres, mes parents proches ont pour rôle de favoriser dans la forêt la présence de Plantes préservant ou renforçant l’harmonie intérieure de nos enveloppes charnelles et de nos esprits. J’ai donc grandi en apprenant des miens les bases de la connaissance du monde Végétal merveilleux qui nous entoure. Ces mystères m’ont passionné, d’autant que je n’étais -et ne suis toujours pasporté sur la maîtrise des arts guerriers ou la sorcellerie et la divination (la pratique du Druidisme étant à mes yeux le meilleur moyen d’admirer et d’accomplir les œuvres Divines).

J’ai donc logiquement suivi des années durant l’enseignement de nos Druides. Faetour’naé m’a appris à entrer en résonnance avec tous les êtres peuplant ces forêts et à découvrir les chemins qui permettent de penser et parler ensemble. Faedébay m’a montré comment emprunter les forces naturelles pour faire agir les éléments selon la volonté des Dieux (que nous, les Druides, relayons aussi). A la fin de mon initiation, mon Père m’a offert la serpe de Fonns’caarh, mon défunt arrière arrière-grand-père.

Les Druides gardent les terres sacrées, protègent les êtres et veillent à la symbiose divine des bois. C’est pourquoi nous surveillons les émanations néfastes contre-nature, souvent issues de sorts et enchantements païens mais aussi parfois de subtiles aberrations que l’on aurait laissé pulluler…Mais je m’égare, car je ne peux de toute façon entrer plus dans les détails des pratiques Druidiques sacrées sans rompre mon serment.

Depuis peu, à l’âge adulte, tout Elfe Druide de ma communauté doit quitter la région pour un voyage à durée non prononcée, afin de découvrir et connaitre d’autres espèces et chercher d’autres terres préservées des aberrations ou des méfaits et corruptions païennes. Il ne peut rentrer que s’il rapporte des savoirs nouveaux et une compagne (non animale) fertile et digne de notre communauté. Je suis le premier à partir en Hazi’Caçtoa Tser’Aryen, nom de cette nouvelle pratique cultuelle.

Marchant avec l’appui de ma lance en bois de Nal, sculptée par mes soins (aidé d’un ami enchanteur de ma communauté afin qu’elle ait -pour les regards non-initiés- l’apparence inoffensive d’un bâton de marche), j’ai commencé par me diriger vers la forêt au sud de Gladiopolis. A peine arrivé aux abords de la ville, je souhaitai repartir, révulsé que j’étais par le changement de nature que je ressentais. Je constatai et vivais pour la première fois l’intensité du mal qui consume la région et sans doute sa forêt, influencées et souillées par le paganisme et le culte matériel intense des Agalenthéens se propageant depuis le Califat.

Je révisai donc ma route pour aller à l’Ouest. Aux abords de la forêt au Sud du Fleuve Kewelis, je ressenti une faiblesse dans la force de la nature en entendant un jappement plaintif plus profond dans la forêt. C’était celui d’un jeune loup blessé abandonné des siens et pris dans un piège (surement installé là par un chasseur d’une avide guilde marchande d’animaux provenant de la cité). Je l’ai évidemment libéré et soigné. J’ai pu communier avec lui pour qu’il me raconte son histoire et que je trouve son nom. Lavyssehdur m’accompagne depuis lors, et nous sommes allés plus à l’ouest, explorer les forêts au-delà des Monts Nigra. Nous y avons rencontré quelques frères Druides forts avenants (bien qu’humains) qui nous ont accueillis et conseillé de nous rendre à la cité de Russo. Cette cité au Nord de la forêt serait reconnue pour son université et les innombrables savoirs qu’elle brasserait. Mais elle serait également habitée par l’agitation grouillante des nains. Etrange combinaison : nous verrons bien ce qu’il en est. D’ailleurs, nous approchons déjà: je ressens que l’harmonie des êtres de la sainte nature se fait plus faible, tandis que des résonnances plus lourdes, plus rigides, mais aussi pleines d’énergies, font leur apparition.

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Krusk Ogur Al-Manthokk

    Certains destins sont configurés dès la naissance, on assiste parfois à l'éclosion d'un héros en y appréciant la haute lignée ou les fonctions qu'on lui donne à l'avance. D'autres destinés explosent en une nuit depuis une existence simple et heureuse, c'est le cas de Krusk Ogur, demi-orque né à Kh'saaba dans une tribu paisible et libérée.


    Krusk Ogur de la famille Al-Manthokk chasse souvent en compagnie de son frère jumeau qui représente l'être le plus proche de lui. Ils se disent souvent qu'ensemble ils partiront rejoindre les armées d'Al Fariq'n pour combattre les monstres du bout du monde et réhabiliter la mémoire de leurs ancêtres massacrés pendant le Cataclysme. C'est avec ce rêve en tête que les deux jeunes orques rentrèrent au village un soir d'hiver, les bras chargés de gibier frais et de miel des montagnes.


    Arrivés au sommet de la colline, les deux frères furent frappés de terreur en apercevant leur colonie transformée en un seul et gigantesque brasier. Une armée composée de races exotiques menée par un githyanki massacrait un à un les membres de la tribu en ne semblant épargner que les enfants. A peine les larmes montèrent aux yeux des deux frères qu'une volée de coups les frappèrent à la nuque, c'est ainsi que les ténèbres recouvrèrent soudainement la vie de Krusk Ogur.


    A son réveil, Krusk ne vît que les aspérités sombre d'une caverne, les chaînes à ses pieds et les dizaines d'esclaves qui s'afféraient autour de lui pour extraire des parois de jolis bloc de diamants de rouges. Plusieurs années de servilités attendaient le demi-orque à peine entré dans l'adolescence.


    La mutinerie fût menée par son frère jumeau. Des mois de haine contenue dévalèrent d'un coup depuis le fond de la caverne aux esclaves, un mouvement désespéré qui mena presque les prisonniers jusqu'à la sortie. La révolte aurait pu aboutir si Ghulassen, le meneur Githyanki (Prince d'un des royaumes de Capharnaum) n'était pas intervenut pour mater le soulèvement. Krusk vît son frère périr sous le fil de la lame du prince, une rage naissante et exceptionnelle s'empara alors du demi-orque qui, dans un élan fou, parvînt à fuir la grotte et attraper la remorque d'une caravane bien gardée qui passait par là... L'existence de Krusk fût changée à jamais.


    La caravane s'avèra être la propriété de Raguiich, un puissant Rajha à la tête d'une milice de sécurité privée. Ce dernier, ému, prît Krusk sous son aile, l'adopta en quelques sorte, en lui prodiguant ses enseignement martiaux et notamment le maniement de son énorme hache double. Le demi-orque voyagea ainsi plusieurs années entre Agalanthe et l'Occidentine pour égrener les missions de protection qui faisaient vivre la troupe de Raguiich.


    Atterrés par la condition des esclaves de Capharnaum, la troupe se mît en marche pour tenter de libérer l'une des mines d'or de la région. C'est au cours de cette mission que Raguiich mourût sous les coups de boutoir d'un des lieutenants de Ghulassen. Krusk fût à nouveau livré à lui-même, désemparé il dût fuir encore laissant derrière lui son mentor ainsi que son arme double légendaire.


    Aujourd'hui Krusk à 16 ans. Sans issu, il  part pour la Dorkadie afin d'y rejoindre l'un des amis proche de Raguiich, professeur à l'Université de Russo. 

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Sergei Dimitrov


Samourai Elfe


Né il y a maintenant 90 ans, Sergei est un jeune elfe qui passa presque un siècle au seine du même monastère. Recueillit à l’age de 18 mois à ces parents il a grandit comme beaucoup d’autres enfants dans le cloitre de la plus haute montagne de la chaine du Krek. Ici la discipline était le maitre mot, le dirigeant Albor le Fou formait des combattants dévoués à la sécurité des plus démunis. Ce  monastère connu de tout l'Agalanthe proposait des services protecteurs dans toutes les cités de la région, l'établissement est devenu un lieu mythique et mystérieux pour tous les agalanthéens.


Albor avait vu chez le jeune Sergei nombre de facultés, et ce dès l’âge de 10 ans. Il lui banda les yeux l’emmena à une semaine de marche du monastère par de la les montagnes et le laissa en lui ordonnant de revenir le plus rapidement possible. Le meilleur de ces élèves était revenu en 3 mois, cependant plus des ¾ ne revenaient jamais. Albor fut donc surpris de voir Sergei revenir la semaine d'après. C’est ce jour qu’il fut persuadé des capacités que possédaient l'elfe. Il le prit alors sous son aile et se jura d’en faire le meilleur samourai de tout le califat.


C’est alors que l’éducation de Sergei commença, Albor lui appris à n’avoir aucun sentiment, aucune peur, aucune crainte. Car un samouraï qui a peur est un samourai vulnérable. Des le plus jeune âge il lui appris le maniement des armes, en particulier du sabre. Sergei honora son premier contrat de duelliste à l’âge de 93 ans. Un père avait demandé les services du monastère afin de se venger d’un homme qui avait violé sa fille. Sergei s’imissa dans la maison du violeur et mena le duel à l’aide de son sabre fétiche. Sergei était le meilleur élève qu’est jamais eu Albor.


Un soir alors qu’Albor était en ville afin de ramener des provisions. Il fut pris dans un guet-apent, il n’était pas forcément bien aimé de tout le monde. Sergei et ses compagnons du monastère ne mirent pas longtemps à lui faire justice, mais maintenant que leur chef était mort, le monastère ne devait plus exister. Les disciples d’Albor décidèrent alors de détruire le monastère. Sergei ne sachant où aller entama un voyage vers la région de Dorkadie, son sabre est usé et il a entendu parlé d'un légendaire concepteur d'armes exotiques à Jarvisberg. De plus, il a accepté il y a quelques temps un contrat de duelliste dont la victime pourrait bien se trouver en Dorkadie.

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س
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